Les exploitants veulent limiter leur impact autant que possible. C’est pourquoi il est très difficile de remarquer la présence d’un pipeline après que ce dernier a été posé. Les exploitants pipeliniers essaient de recourir aux techniques qui entraîneront une perturbation minimale sur les terres, comme le labourage. Durant la phase de construction d’un pipeline, la vie des plantes se verra temporairement perturbée, mais les exploitants s’efforcent de limiter ces perturbations; en général, le secteur se rétablit entièrement à l’intérieur d’une période de cinq ans.
Les exploitants pipeliniers effectuent toujours une évaluation environnementale au cours de laquelle des biologistes évaluent l’habitat situé le long d’un tracé de pipeline proposé, notamment la végétation, déterminent les effets et les risques potentiels sur l’environnement, puis mettent au point des mesures d’atténuation.
Les prairies indigènes, par exemple, constituent un habitat important pour de nombreuses espèces. C’est pourquoi les exploitants pipeliniers cherchent à concevoir des tracés qui les évitent.
Dans le cas de nouveaux pipelines, on met au point des plans de protection de l’environnement complets décrivant diverses mesures pour protéger la végétation. Parmi ces pratiques, on compte :
Des bénévoles retirent de la bardane, une espèce végétale envahissante. Photo gracieusement fournie par TransGas.
Pendant la construction, les exploitants pipeliniers font appel à toutes sortes de méthodes pour réduire l’impact sur la végétation. Cela consiste notamment à forer à l’horizontale lorsqu’il faut passer en dessous d’un cours d’eau, à éviter les secteurs fragiles et à ne mener des activités que durant les moments où le secteur en question est le moins vulnérable.
En plus de protéger les plantes indigènes, les sociétés pipelinières font tous les efforts possibles pour éviter d’introduire dans le secteur des espèces végétales qui ne devraient pas s’y trouver, en particulier des espèces envahissantes qui se disputeront le terrain avec la revégétalisation des plantes indigènes. On nettoie minutieusement tout l’équipement pour éviter de répandre des graines ou des organismes indésirables et on entrepose le sol à l’intérieur d’un secteur bien défini.
Remise du secteur dans son état naturel après les travaux plantes ont repoussé et que la remise en état a bien réussi.
La construction achevée, on rétablit les terres le long du pipeline au moyen de plans élaborés par des biologistes et des agronomes. On remet en place le sol d’origine, on replante la végétation et on ensemence de nouveau l’emprise.
Les sociétés pipelinières surveillent ensuite ces terres remises en état pendant des années pour s’assurer que les plantes ont repoussé et que la remise en état a bien réussi.