Les pipelines canadiens traversent des types de terrain très variés, chacun comportant une faune très diverse. Les membres de CEPA possèdent beaucoup d’expérience dans la mise en œuvre de mesures visant à protéger la faune le long des emprises pipelinières. Voici comment ils procèdent :
La protection des animaux, des poissons et de la végétation constitue une partie essentielle du processus de planification. Des biologistes et des agronomes — tels que Daniel — mènent des évaluations environnementales détaillées pour identifier et cartographier la faune et son habitat le long d’un tracé proposé, déterminer les risques potentiels qui pèsent sur chaque espèce et trouver des moyens de réduire ces risques.
Partout où les pipelines pourraient affecter des espèces fragiles telles que le caribou ou certains oiseaux migrateurs, on prend les mesures nécessaires pour minimiser l’impact sur ces animaux.
Les spécialistes de la faune savent que planifier la construction d’une infrastructure pour une saison donnée et respecter le calendrier établi peut réduire le dérangement occasionné à la faune. Les exploitants s’abstiennent de construire à certaines périodes de l’année afin d’éviter les saisons de reproduction et de nidification, plus sensibles. Ils évitent également de construire des structures telles que des clôtures ou des bermes de terre, qui pourraient restreindre le libre déplacement des animaux.
La construction du pipeline terminée, on commence à rétablir les terres. On récupère et on entrepose la terre arable séparément de la terre du sous-sol afin de replacer les couches de sol d’une manière qui soit aussi proche que possible de leur état initial. La végétation est ensemencée et replantée afin d’assurer la stabilité du sol et de réduire ainsi l’érosion.
Une remise en état du site réussie signifie que l’exploitant a rétabli la végétation et les conditions de la zone perturbée dans un état aussi proche que possible de l’état original afin de favoriser le rétablissement de l’habitat et le retour des animaux.
Tout comme on surveille le processus de remise en état des terres afin d’en garantir le succès, des spécialistes surveillent l’activité faunique dans les secteurs caractérisés par des habitats fragiles dans le but d’évaluer si la construction du pipeline a entraîné des changements permanents ou à long terme et de prendre les mesures nécessaires pour corriger ces changements.